Quatrième de couverture :

« On ne grimpe qu’une fois la montagne de la vie. Il faut vivre ses rêves. »

Mike Horn est un aventurier de l’extrême connu dans le monde entier pour repousser les limites du possibles. Il a descendu l’Amazone, suivi la ligne de l’équateur, traversé la longue nuit polaire. Il a marché sur la glace, parcouru le désert, descendu des rapides, frayé son chemin dans la jungle.

Jusqu’à ce pari fou : gravir, avec trois amis, quatre 8 000 mètres à la suite dans l’Himalaya. Sans oxygène, sans cordes, en « style alpin » le plus pur, à la seule force de la volonté…

Pour la première fois, ce conquérant de l’possible se dévoile. il  nous parle de ses motivations profondes, de ses inspirations et de Cathy, sa femme, sa croix du Sud, récemment emportée par la maladie et dont l’esprit accompagne chacun de ses pas.

Mon avis :

Mike Horn est sorti peu à peu de l’anonymat, d’bord en égérie de marques de luxe notamment de montres, puis comme présentateur d’émissions « The Island » et « A l’état sauvage », dans laquelle il pousse des personnalités à dépasser leurs limites dans des milieux hostiles.

Dans Vouloir toucher les étoiles, l’aventurier relate ses aventures dans l’Himalaya, la préparation à ces ascensions, les tentatives, les accidents, son ressenti aussi.

Que se passe-t-il quand on apprend que des personnes avec lesquelles on prenait un thé sous une tente par -30° , viennent de périr dans l’ascension que l’on s’apprête soi-même à entamer ?

Il décrit tous les éléments de survie, de danger, de choix aussi qui s’imposent à soi lors de telles ascensions. A partir de 7 500 mètres, on entre en effet dans « la zone de mort ». Dès lors, un compte à rebours est enclenché, car le corps à cette altitude lutte pour résister, et décline petit à petit, entrainant des troubles divers pouvant également entrainer une chute fatale.

Nous ne sommes pas tous égaux dans ce type d’aventure. Si ‘entraînement et l’acclamation sont indispensables, notre ADN joue également. Tous les corps ne réagissent pas de la même façon, et si certains s’accommoderont relativement « aisément » de ces conditions extrêmes, d’autres organismes cèderont.

On ne lit pas Mike Horn pour son style d’écriture, mais pour ses leçons de vie, ses expériences, son entrain communicatif.

Un beau récit.

 

 

248 pages – Pocket – 7,40€