
Yvan Attal poursuit son aventure dans la réalisation. Après l’adaptation de Mon chien Stupide d’un roman de John Fante, il a choisi d’adapter le roman de Karine Tuil Les choses humaines publié aux éditions Gallimard, Prix Interallié et Goncourt des lycéens 2019. Frappé par le sujet d’actualité du consentement qui y est traité, le réalisateur a délaissé momentanément un autre projet au profit de celui-ci.
L’histoire : un jeune homme est accusé d’avoir violé une jeune femme. Qui est ce jeune homme et qui est cette jeune femme ? Est-il coupable ou est-il innocent ? Est-elle victime ou uniquement dans un désir de vengeance, comme l’affirme l’accusé. N’y a-t-il qu’une seule vérité ?
Le réalisateur a choisi de divisé le film en trois parties : une sur le personnage principal féminin, une autre sur le masculin, et une troisième, constituée des plaidoiries et qui résume les deux points de vue.
Pour la mise en scène, il s’est notamment inspiré du film de Sidney Lumet Douze hommes en colère pour sa façon de filmer : « C’est Douze hommes en colère qui m’a le plus influencé, parce que Sidney Lumet s’enferme avec les jurés dans une petite salle et n’en bouge pas pour se concentrer sur la complexité humaine. » Il a également assisté à un procès pour viol afin de s’imprégner de la tension qui emplissait la salle.
Yvan Attal a réuni un casting impressionnant pour cette nouvelle réalisation : Charlotte Gainsbourg, leur fils Ben Attal, qu’il avait déjà fait tourné cinq fois auparavant notamment dans Le Brio ou Ma femme est une actrice, Suzanne Jouannet, Mathieu Kassovitz, Judith Chemla, Benjamin Lavernhe et Pierre Arditi.

Le film était présenté hors compétition à la Mostra de Venise ainsi qu’en clôture du Festival du cinéma américain de Deauville en septembre 2021, dans la catégorie « Fenêtre sur le cinéma français », en présence de l’équipe du film dont Charlotte Gainsbourg également présidente du Jury du Festival.