Cette réalisation de Joseph Kosinski est inspiré d’une histoire vraie.  L’Arizona est ravagé par les incendies de forêt qui déciment la région. Seuls les pompiers certifiés « hotshots » ont la possibilité de se rendre en première ligne pour le combattre. Eric Marsh (Josh Brolin), chef d’une caserne locale,  et son équipe font tout ce qu’ils peuvent pour obtenir cette qualification qui pourra leur permettre de protéger la ville de Prescott et leurs familles. En juin 2013, à force d’entrainement, ils obtiennent  leur certification et vont devoir affronter l’incendie le plus gigantesque que la région ait connue.

Ce biopic permet tout d’abord de découvrir toutes les techniques employées par les unités chargées de lutter contre les terribles feux de forêts qui ravagent chaque été les Etats-Unis. Mais ce terrible épisode auquel est consacré ce long métrage est malheureusement inspiré de faits réels et montre le dévouement total de ces jeunes hommes. Le film est très bien réalisé, très bien interprété également par les acteurs chevronnés Josh Brolin et Jeff Bridges ainsi que le talentueux Miles Teller, découvert à Deauville lors de la présentation en compétition de « Whiplash ».

Disponible en e-cinéma le 13 septembre

Todd Phillips (réalisateur de la trilogie Very Bad Trip)  revient aux côtés de Bradley Cooper qui a cette fois la casquette de producteur en plus de celle d’acteur.

Il réalise ici un nouveau thriller basé sur l’histoire vraie Ephraim (Jonah Hill) et David (Miles Teller) qui vont fondé une société afin de vendre des armes au gouvernement américain. Ils vont chercher à décrocher des contrats de plus en plus importants. De l’Albanie à l’Iraq, on suit leurs péripéties avec angoisse mais bonne humeur.

Une bonne construction,  un script efficace, le tout servi par les interprétations de 3 bons acteurs: le film fonctionne bien !

En salles le 14 septembre

L'équipe du film: Jonah Hill, Todd Philipps et Miles Teller

L’équipe du film: Jonah Hill, Todd Phillips et Miles Teller

Un jeune agent du FBI (Daniel Radcliffe) cantonné aux analyses dans un bureau se voit proposer une mission d’information filtration au sein du milieu des radicaux d’extrême droite préparant un attentat à l’arme nucléaire.

L’équipe confirmait en conférence de presse que le plus difficile dans la préparation avait été de lire autant d’ouvrage sur la suprématie de la race blanche. Petite équipe, ils n’étaient pas toujours identifiés comme faisant partie d’un tournage par les locaux, et ont parfois été pris à partis, notamment lors de la scène de la manifestation.

Si le film est visuellement bien réalisé, le tout manque de profondeur, on peine à accrocher. Le film est principalement sauvé par l’interprétation de Daniel Radcliffe.

 

L'équipe de "Whiplash" reçoit le Grand Prix © Anne-Sophie Rivereau

L’équipe de « Whiplash » reçoit le Grand Prix
© Anne-Sophie Rivereau

Cette après-midi était projeté un film en compétition. Ou plutôt LE film.

Andrew (l’éblouissant Miles Teller: That Awkward Moment, Divergente), jeune homme de dix-neuf ans, rêve de devenir l’un des plus grands batteurs de jazz. Pour parvenir à ses fins, il mettra tout en oeuvre, sous la direction d’un professeur (J.K. Simmons) des plus exigeants et extrêmement difficile à contenter.

Le film parle de musique bien sûr, d’autant plus que le réalisateur, l’acteur principal et le producteur sont tous trois musiciens, indépendamment les uns des autres. L’amour de la musique les a réunit au sein de ce projet.

Et pourtant, il y a des résurgences de Full Metal Jacket. L’autre thème abordé est en effet celui du dépassement de soi, de ce qu’on l’on est prêt à supporter pour toucher du doigt son rêve. Le talent est-il inné? Ou peut-on parvenir à ses fins à la seule force du travail? Ces thèmes sont également l’occasion de remettre en question le système éducatif américain, jugé par le réalisateur franco-américain comme laxiste pour les jeunes et bien trop punitive pour les adultes. Ainsi le mythe de l’éternel « good job » américain s’effondre.

Ce film a été tourné en dix-neuf jours. On peine à le croire. Cependant, les producteurs, ne croyant pas à l’intérêt suscité par un film sur le jazz, ont demandé au réalisateur Damien Chazell de faire tout d’abord un court-métrage, qui a d’ailleurs obtenu le Prix du Jury au Festival de Sundance 2013.

Ici, pas d’effet spéciaux. Uniquement de la musique et du grand art. Que vous soyiez vous-mêmes musiciens ou simple profane, vous serez conquis. Ce film est stupéfiant, juste fabuleux.

Il sortira le 24 décembre 2014, et fera ainsi un très beau cadeau au cinéma.

Damien Chazelle, réalisateur de "Whiplash" © Anne-Sophie Rivereau

Damien Chazelle, réalisateur de « Whiplash »                              © Anne-Sophie Rivereau

Miles Teller, l'interprète principal de "Whiplash"  © Anne-Sophie Rivereau

Miles Teller, l’interprète principal de « Whiplash »                     © Anne-Sophie Rivereau