Perdrix est la première réalisation de Erwan Le Duc, une comédie romantique qui surprend, loin des sentiers battus du genre.

Pierre Perdrix (incarné par Swann Arlaud) est gardien de la paix dans les Vosges. Il mène une existence très -très- calme avec sa mère (Fanny Ardant), animatrice d’une émission de radio nocturne, son frère (Nicolas Maury) professeur et passionné par l’étude des lombrics, et sa nièce, qui cherche par tous les moyens à intégrer un pensionnat loin de cette famille originale.

La vie de Pierre va se trouver bouleversée par l’arrivée de la très fantasque Juliette Webb (Maud Wyler) dans sa gendarmerie, suite au vol de sa voiture par une nudiste membre d’un groupe révolutionnaire. La jeune femme a également perdu dans ce vol des dizaines de carnets, journaux intimes qu’elle tient depuis sa plus tendre enfance.

Il y a une inspiration de Wes Anderson dans cette comédie qui frôle souvent avec l’absurde. Juliette, aussi extravertie que Pierre est introverti, va le réveiller, le surprendre puis le séduire par sa vie et son énergie communicatives. On assiste à la naissance de cet amour dans un mélange de scènes improbables.

Que l’on adhère ou pas, on ne peut qu’admirer le style singulier du réalisateur/chroniqueur sportif et le jeu des acteurs, emportés dans cette mise en scène sans répit.

Le film était présenté à la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes, et dans la section Panorama du Festival du Film Romantique de Cabourg.

© Anne-Sophie Rivereau