Marty Byrde (Jason Bateman) est conseiller financier à Chicago. Un jour, tout bascule : il découvre tout d’abord que sa femme (incarnée par Laura Linney) le trompe; quelques heures plus tard, l’un de ses gros clients, baron de la drogue mexicain pour lequel il blanchissait de l’argent, lui demande de rembourser l’argent qui a disparu de la caisse. Seule solution à ses yeux : partir sans une région perdue, les Ozarks, au bord d’un lac dans le Missouri, où il devra finir de blanchir l’argent très rapidement pour sauver sa peau.

Mais la région n’est pas aussi calme qu’il y parait : il se retrouve en prise avec une famille marginale dirigée par une jeune fille (Julia Garner) , qui cherche à lui soutirer une partie de l’argent.

Il est également étroitement surveiller par un agent du FBI.

La série est brillamment réalisée par Jason Bateman lui-même, qui campe son personnage avec beaucoup de subtilité dans son jeu. L’intrigue se déroule et se tricote petit à petit, dans une spirale infernale qui parvient à sembler crédible. Le tout dans l’atmosphère naturellement lourde du Missouri.

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120: c’est le nombre d’acteurs qui ont interprété Sherlock Holmes. Mais Ian McKellen n’a regardé aucun d’entre eux pour préparer son rôle. Il explique que l’une des choses qui lui importent dans la préparation d’un personnage est la démarche; et si au théâtre -où il a interprété de grands rôles- l’on voit toujours les acteurs en pied, c’est très rarement le cas au cinéma, où le visage est la partie la plus cadrée. Il a ici vraiment souhaité apporter cette dimension au personnage.

Dans cette nouvelle version, réalisée par Bill Condon ( Sister, Sister, Ni dieux ni démons, Twilight: chapitre 4 et chapitre 5..), on suit un Sherlock Holmes âgé de 93 ans qui, à l’occasion d’une nouvelle enquête, va redécouvrir des éléments de celle qui avait été jusque là sa dernière. Il vit retiré du monde, avec pour compagnie sa gouvernante incarnée par Laura Linney (Love actually, Week end royal, Le cinquième pouvoir…), son fils et des ruches.

Bill Condon a choisi un duo d’acteurs qu’il avait déjà fait tourner dans Dr Kinsey en 2004. Et ça fonctionne très bien. Les intrigues sont bien menées, tout en abordant une facette de la psychologie du personnage de Holmes un peu novatrice. La photographie, dirigée par Thomas Schliessler, est magnifique.

A voir !