120: c’est le nombre d’acteurs qui ont interprété Sherlock Holmes. Mais Ian McKellen n’a regardé aucun d’entre eux pour préparer son rôle. Il explique que l’une des choses qui lui importent dans la préparation d’un personnage est la démarche; et si au théâtre -où il a interprété de grands rôles- l’on voit toujours les acteurs en pied, c’est très rarement le cas au cinéma, où le visage est la partie la plus cadrée. Il a ici vraiment souhaité apporter cette dimension au personnage.
Dans cette nouvelle version, réalisée par Bill Condon ( Sister, Sister, Ni dieux ni démons, Twilight: chapitre 4 et chapitre 5..), on suit un Sherlock Holmes âgé de 93 ans qui, à l’occasion d’une nouvelle enquête, va redécouvrir des éléments de celle qui avait été jusque là sa dernière. Il vit retiré du monde, avec pour compagnie sa gouvernante incarnée par Laura Linney (Love actually, Week end royal, Le cinquième pouvoir…), son fils et des ruches.
Bill Condon a choisi un duo d’acteurs qu’il avait déjà fait tourner dans Dr Kinsey en 2004. Et ça fonctionne très bien. Les intrigues sont bien menées, tout en abordant une facette de la psychologie du personnage de Holmes un peu novatrice. La photographie, dirigée par Thomas Schliessler, est magnifique.
A voir !