Deuxième opus de l’un de mes auteurs de « feel good books » préféré, Jenny Colgan: la suite des aventures de Polly, installée sur une presqu’île et travaillant dans sa petite boulangerie, accompagnée de son fidèle macareux Neil et de son amoureux américain, Huckle, avec lequel elle vit désormais dans le phare.

Les choses vont cependant s’assombrir pour notre héroïne, quand la boulangerie va changer de propriétaire…

Un peu plus sombre que le premier roman car les difficultés sont ici plus nombreuses, mais l’auteure parvient à se renouveler, avec de nouveaux personnages et des idées ingénieuses. A glisser dans son sac, à poser sur sa table de nuit, à lire.. 🙂

483 pages – Pocket – 8,20€

Sara, 28 ans, suédoise, échange par lettre avec Amy Harris, dame agée vivant à Broken Wheel, Iowa, depuis deux ans à propos de littérature.  Sara perd son travail de libraire et décide de venir enfin rencontrer son amie aux Etats-Unis. Mais à son arrivée, elle apprend qu’Amy est décédée. Au lieu de rentrer chez elle aussitôt, Sara va choisir de rester le temps que son visa le lui permet, et de rendre aux habitants l’ai de qu’ils lui ont apportée à son arrivée.

Premier roman de Katarina Bivald, cette comédie dramatique est un excellent feel good book bien écrit, charmant, sensible et intelligent.

A lire !

509 pages – J’ai lu – 8€

 

« Cherche esprit féminin détaché du monde. Capable d’exercer fonction de bibliothécaire. Pouvant cohabiter avec chiens et enfants. De préférence sans expérience professionnelle. Titulaire de diplômes, s’abstenir. »

Prudence Prim, jeune femme moderne, indépendante et bardée de diplômes, a un profil bien opposé à cette description. Elle est pourtant engagée à ce poste, au service d’un homme complexe, au sein du petit village de Saint Inérée d’Artois, coupé du monde moderne , « refuge des exilés de la confusion et de l’agitation modernes. » L’héroïne y nouera amitiés solides et s’intéressera à l’amour. Ici il n’est nullement question de beauté physique, mais de la véritable beauté des choses et des personnes. Ainsi, l’employeur de l’héroïne n’est-il désigné que par l’appellation « l’homme du fauteuil », passant beaucoup de temps à lire dans celui-ci.

Difficile de résumer ou de décrire précisément ce petit bijou littéraire: à la fois roman, livre feel good, manuel de (changement de) vie, l’auteure aborde ici la théologie, la littérature anglaise du XIXème, ou encore la philosophie, dans un univers cocooning composé d’afternoon teas, de livres et de feux de cheminée.

Un extrait, réflexion du personnage principal:

« Je porte toujours un sentiment de nostalgie, comme un poids sur les épaules, accompagné d’un désir d’arrêter le temps, de retrouver des choses perdues […]] La vie entière, la beauté, l’amour, l’amitié, y compris l’enfance; surtout l’enfance. Autrefois, je pensais avoir une sensibilité d’un autre siècle, j’étais persuadée d’être née à la mauvaise époque et que, pour cela, la vulgarité, la laideur, le manque de délicatesse me dérangeaient tellement. Je croyais que cette nostalgie avait quelque chose à avoir avec le désir d’une beauté qui n’existe plus, d’une époque qui nous a dit adieu et a disparu. »

 

345 pages – Pocket – 7,30 €