Quatrième de couverture :

Imaginez : vous vous baladez sur les quais de San Francisco un dimanche, quand soudain une bohémienne vous saisit la main pour y lire votre avenir. Amusé, vous vous laissez faire, mais son regard se fige, elle devient livide. Ce qu’elle va finalement vous dire, vous auriez préféré ne pas l’entendre. A partir de là, rien ne sera plus comme avant, et il vous sera impossible de rester sur les rails de la routine habituelle.

C’est ce qui va arriver à Jonathan. A la suite de cette rencontre troublante, il va se retrouver embarqué dans une aventure de découverte de soi ponctuée d’expériences qui vont changer radicalement sa vision de sa vie, de la vie …

 

Mon avis :

Ce roman de Laurent Gounelle est le premier que je lis. L’un de ses plus connus est Les dieux voyagent incognito.

Ce thème de la prise de conscience de la brièveté de la vie et de l’importance de faire des choses positives et que nous aimons avant qu’il ne soit trop tard est devenu très courant ces dernières années dans la littérature.

J’ai trouvé le début de lecture assez peu agréable. La mise en place des personnages m’a semblé longue (comparée à la taille du livre) et plutôt maladroite. Le monologue de la tante du héros sur l’importance de faire ce que l’on aime et le bien autour de soi, passage plein de citations et de références intéressantes en elles-mêmes, est mal amené. L’auteur voulait insérer ces informations, il a pris ce discours pour support afin d’y livrer ces informations. Il m’a été difficile d’être vraiment « à l’écoute » de ce passage tant cela m’a semblé lourdement amené. C’est surement la difficulté dans la rédaction d’un roman qui veut mettre en exergue des principes de vie et des études philosophiques.

Il faut passer le premier tiers du livre pour que tous les éléments soient vraiment en place et qu’une certaine fluidité s’installe. On est alors davantage pris par le récit.

Sur le thème, il y a eu de meilleures créations.

286 pages – Pocket –