A Amsterdam en 1636, Cornelis, un riche marchand d’épices (Christoph Waltz) désespère d’être de nouveau père avec sa nouvelle et jeune épouse (Alicia Vikander). Il engage un célèbre portraitiste (Dane DeHaan) afin d’immortaliser la beauté de cette dernière. Les deux jeunes gens vont tomber amoureux, cherchant comment vivre leur histoire librement.

Leur salut résiderait-il dans la spéculation des bulbes de tulipes ?

Plutôt bonne spectatrice pour les romances en costumes, le résultat m’a malheureusement déçue. Les reconstitutions sont très réussies, en revanche le scénario manque cruellement d’originalité. Est-ce pour cela que l’on ne ressent même aucune empathie pour les personnages principaux ? La liaison ne nous fait pas vibrer, les drames ne nous tire aucune larme.

Avec un tel casting (Judi Dench en mère supérieure, Cressida Bonas en villageoise, Cara Delevingne) et une belle mise en scène, c’est vraiment dommage.

Amy Adams interprète le rôle de Margaret Keane, peintre et femme du renommé Walter Keane, qui connaît un formidable succès dans les années 60 pour ses peintures d’enfants aux grands yeux tristes. Et pourtant… ce n’est pas Walter, mais bien Margaret qui en est l’auteur.
 
Tim Burton nous fait découvrir ici l’histoire vraie de la plus grande escroquerie de l’histoire de l’art. Sa réalisation habile est servie par deux excellents acteurs: Christoph Waltz (Django Unchained, Les 8 salopards…) et Amy Adams (American bluff, Her, Sur la route…) qui a reçu le Golden Globe de la Meilleure Actrice pour son interprétation.