Way­land sort de pri­son après avoir pur­gé une peine de 15 ans pour bra­quage à main armée. De retour dans sa ville ouvrière natale, il tombe par hasard sur Dolores, son amour de jeu­nesse. Deve­nue mère céli­ba­taire, elle se bat pour éle­ver ses trois enfants. Peu après leurs retrou­vailles, Way­land emmé­nage chez cette famille chao­tique et devient contre son gré la figure pater­nelle man­quante. Les fins de mois sont dif­fi­ciles, et Way­land va se laisser rattraper par ses vieux démons, tan­dis que Dolores aspire à réa­li­ser son rêve de jeune fille : vivre à Los Angeles. Peut-on sortir du cercle vicieux de la pauvreté, des petits boulots, de l’illégalité qui rapporte elle plus d’argent plus rapidement ?

Ce premier film de Sabrina Doyle est porté par l’interprétation du gros dur au cœur tendre incarné par Pablo Schreiber, qui donne la réplique à Jena Malone. Certains éléments du scénario prennent trop de place alors qu’ils n’apportent finalement pas grand chose à l’histoire, tandis que d’autres sont trop rapidement traités, notamment la scène de la piscine qui aurait méritée d’être récurrente afin d’avoir une plus grande crédibilité. La dernière scène est elle aussi beaucoup trop longue. Mais l’histoire et l’interprétation restent touchants et méritent de voir le film.

1h51 –