Première projection en compétition au Festival du Cinéma Américain de Deauville : BEACH RATS de Eliza Hittman, projection en présence de la réalisatrice.
La réalisatrice nous avait prévenu : ce drame était un choix audacieux pour une première projection un samedi à 10h30.
Une bande de jeunes hommes vivant près de Brooklyn passent le temps comme ils peuvent, encore fête foraine, herbe et petits larcins. Parmi eux, Frankie, dont le père agonise d’un cancer dans leur maison. Il tente de traverser cela en partageant son temps avec ses amis délinquants et des rencontres avec des hommes plus âgés via internet. S’il couche avec eux, il tente par ailleurs de sortir avec une fille rencontrée un soir sur la promenade, afin de donner le change devant ses amis 100% hétéro.
Drogue, sexes, délinquance, il va s’enfoncer peu à peu dans une spirale dont il aura du mal à se dégager.
La réalisatrice a pris le parti de réaliser ce film et notamment de traiter de l’homosexualité sans filtre (scènes de sexe, images crues etc).
Si l’on comprend ce qu’elle a voulu montrer, il est dommage qu’elle ait un peu raté la fin. Entre romantisme épuré et sexualité assumée, quelque chose de plus tranché pour terminer aurait été plus logique. On reste un peu sur sa fin en se disant « tout ça pour ça ? »
A souligner la performance de l’acteur principal Harris Dickinson qui crève l’écran