Le Festival rend aujourd’hui hommage à Ray Liotta.
Son rôle le plus mythique reste certainement celui dans Les Affranchis. Cet après-midi lors de la conférence de presse il a expliqué qu’il s’agissait pour lui du tournage le plus éprouvant. Sa mère était en effet gravement malade, et est décédée à cette période. Mais pour l’avoir accompagné durant cette période si difficile de sa vie, cela reste paradoxalement sa « plus belle expérience ».
S’il confirme que les gens ont tendance à l’assimiler aux rôles qu’il incarne au cinéma, il dit être « un homme doux qui a plutôt tendance à prendre les coups ».
A la fin de l’année il fêtera son soixantième anniversaire, et se déclare très intéressé par les perspectives nouvelles qu’offrent les nouvelles séries qui concurrencent désormais le cinéma, notamment quant au « confort » qu’elles apportent: ne plus être obligé de se demander sans cesse quel sera le prochain film et quand il surviendra. Enfin, son mot d’ordre: le travail!
Ce soir, c’est Vincent Lindon qui s’est livré au difficile exercice de lui rendre hommage. Il a trouvé comment s’adresser à un aussi grand acteur: avec humour, humilité et auto-dérision.
On le retrouvera samedi soir dans Sin City: j’ai tué pour elle lors de la projection en avant-première du film en clôture du Festival.