Ronit Krushka (Rachel Weisz), photographe à New-York, apprend un soir que son père, Rabbin à Londres, vient de décéder. Pour assister aux obsèques, Ronit rentre chez elle rentre chez elle, dans la communauté juive orthodoxe dans laquelle elle a grandi et avec laquelle elle avait pris ses distances. Elle retrouve ses amis d’enfance, Dovid Kuperman et Esti (Rachel McAdams).

Sebastián Lelio a réalisé UNE FEMME FANTASTIQUE, Prix du Jury Jeunesse au Festival du Film de Cabourg l’an dernier, et Oscar du Meilleur Film Etranger cette année.
Dans ce nouveau long métrage, le rythme est moins marqué que dans le précédent. Si l’on retrouve ici de nouveau des personnages féminins forts et très bien interprétés par Rachel Weisz et Rachel McAdams, la réalisation souffre malheureusement de plusieurs longueurs. Le message aurait pu gagner en force sans cela.

Un peu décevant mais DESOBEISSANCE reste un bon film qui se termine sur une très belle « image ».

 

En salles le 13 juin 2018

Si la première saison de cette mini série nous avait déjà fait crier au génie, que dire de la deuxième saison ?!

Matthew McConaughey et Woody Harrelson avaient brillé dans la une, Vince Vaughn, Colin Farrell, et Rachel McAdams ont su parfaitement prendre la relève.

On abandonne la Louisiane et ses histoires plutôt sordides pour une Californie grise et corrompue.

On retrouve des flics bien sûr, interprétés par Rachel McAdams et Colin Farrell, l’un au brillant avenir et l’autre en pleine déchéance. Ajoutez à cela un gangster à principes (Vince Vaughn) et obtenez 8 épisodes qui vous tiendront en haleine sans jamais vous décevoir.

Cette deuxième saison n’a pas fait l’unanimité parmi les fans de la première. La structure narrative est en effet très différente: si dans la première les quatre premiers épisodes ont pu sembler très longs à certains spectateurs, la mise en scène était pour d’autre l’une des raisons principales de son succès. Ici, la réalisation est plus classique, la structure plus linéaire, et dénuée de flash backs.

La bande originale joue une fois encore un rôle à part entière, avec un thème principal signé Leonard Cohen.

Cette série d’HBO avait été crée pour n’être qu’une minisérie, la saison une aurait dû être la seule et unique. Mais devant l’ampleur de son succès, une deuxième a finalement été réalisée.

La bonne nouvelle pour certains est que la saison deux est donc totalement indépendante de la première.

Pour ceux qui la regarderont en VOST en revanche, à noter de nombreuses erreurs de traduction; non pas des faute d’orthographe, mais bien des non-sens ou des informations non traduites…