Dix ans après son excellente interprétation dans la mini-série HBO « Mildred Pierce » de Todds Haynes, qui lui avait valu un Emmy Award et un Golden Globe, Kate Winslet était de retour en 2021 pour une nouvelle mini-série : « Mare Of Easttown », toujours sur HBO.

Dans ces sept épisodes réalisés par Craig Zobel, l’actrice incarne Mare Sheehan : ex-championne de basketball au lycée, divorcée, jeune grand-mère et détective dans une petite ville de Pennsylvanie. Quand une jeune fille est retrouvée morte dans les bois, Mare va devoir sortir de sa torpeur pour comprendre ce qui a pu se passer, et s’il existe un lien avec des disparitions.

Cette série créée par Brad Ingelsby est un excellent polar : les rebondissements sont multiples, le suspens : total. Mais la richesse de cette production tient également à son intensité dramatique, véritable réflexion sur le poids des tragédies du passé et du cercle familial. Elle a d’ailleurs été décrite par la chaîne comme « l’exploration du côté obscur d’une communauté et l’examen authentique de la façon dont une famille et les tragédies passées peuvent définir notre présent. » Les personnages principaux sont tous mis à mal, poussés dans leurs derniers retranchements, avec parfois des choix impossibles à réaliser.

Kate Winslet y interprète un rôle féminin fort qui masque aussi de nombreuses blessures. L’actrice n’a pas hésité à se mettre en risque en acceptant ce rôle d’anti-héroïne, qu’elle a peaufiné en suivant des policiers dans leur quotidien et en apprenant l’accent local.

Cette série n’est d’ailleurs pas sans rappeler les atmosphères et personnages vus dans les excellentes séries scandinaves « The Killing » et « The Bridge », qui sont également portés par des personnages féminins tourmentés qui évoluent sur une corde raide, luttant sans cesse pour ne pas exploser ou plonger.

Kate Winslet a remporté de nouveau un Emmy Award et un Golden Globe de la Meilleur actrice dans une mini-série pour ce rôle.

Disponible sur OCS depuis le 19 avril 2021, sur Canal + dès le 20 janvier 2022

Love Life est une série romantique de la plateforme HBO Max, disponible depuis le mois de juillet 2020 sur OCS. Chaque saison suit la vie amoureuse d’un protagoniste. La première porte sur celle de Darby Carter, jeune New-Yorkaise interprétée par Anna Kendrick. Darby travaille dans un musée, vit en colocation avec sa meilleure amie Sarah (Zoë Chao) et son petit-ami Jim. Ils ressemblent au couple parfait tandis que Darby a une vie amoureuse plus compliquée. Dans le pilote elle rencontre Augie. Serait-il enfin la réponse à ses attentes ?

Chaque épisode se concentre sur sa relation avec un personnage en particulier, généralement un petit-ami mais parfois aussi une autre personne de sa vie, notamment sa meilleure amie. Chaque épisode, et ainsi chaque personnage, ont un impact sur sa vie, chacun à sa façon, la faisant grandir et évoluer.

Car si sa recherche amoureuse semble guider sa vie, est-ce vraiment ce que Darby recherche ? Ou sa quête est-elle plus profonde que cela ?

Ce qui n’aurait pu être qu’une énième comédie romantique sur une héroïne attachante vivant à New-York est en fait une excellente série très intelligente. Outre la bonne structure de chaque épisode de trente minutes, et un casting attachant, la richesse de « Love Life » tient surtout à l’évolution du personnage qui est montrée au fil de la saison, appuyée par une voix off présente juste ce qu’il faut, qui analyse les ressentis de l’héroïne avec une étonnante pertinence et une grande finesse psychologique. Anna Kendrick partage avec succès un large panel d’émotions.

J’irais jusqu’à dire que cette série peut agir comme une sorte de révélateur sur certains points, ce qui est d’autant plus rare à une époque où nous avons tendance à surconsommer des programmes comme des paquets de bonbons, plus comme un acte compulsif que comme un moment qui pourrait nous apporter quelque chose d’autre que de simplement passer le temps.

Depuis le 20 décembre 2021 la saison 2 est disponible sur OCS et Amazon Prime. Cette fois c’est un personne principal masculin qui sera à l’honneur : William Jackson Harper (The Good Place) y incarne Marcus, un homme fraîchement divorcé qui se retrouvera de nouveau confronter à l’univers (impitoyable) des rencontres.

#AnnaKendrick # OCS #HBO #LoveLife

Depuis 2016, OCS est l’un des partenaires officiels du Festival. Chaque année cinq des programmes exclusifs sont retenus dans la sélection.

En parallèle, OCS propose une programmation spéciale et inédite aux couleurs du Festival :

  • le film inédit HBO inspiré d’une histoire vraie « Bad Education » de Cory Finley avec Hugh Jackman et Allison Janney. Un film sur les faiblesses du système d’éducation publique aux Etats-Unis, salué par la critique pour l’ouverture du dernier Festival international du film de Toronto. Il sera projeté en première lundi 7 septembre au CID à 20H puis diffusé sur OCS City à 20h40 le dimanche 13 septembre.
  • 4 préachats OCS qui seront bientôt diffusés sur les antennes d’OCS :
    • « Comme je suis devenu Super-héros », de Douglas Attal avec Pio Marmaï, Benoit Poelvoorde, Leila Bekhti et Swann Arlaud. Le film sera projeté en clôture à l’issue de la cérémonie du palmarès, au CID samedi 12 septembre et à 20H30 au cinéma du Casino Barrière Deauville
    • « The Professor and the Madman » de P.B. Shemran avec Mel Gibson, Sean Penn, projeté en première samedi 5 septembre au CID à 19h30.
    • « Sons of Philadelphia » de Jérémie Guez avec Matthias Schoenaerts et Joel Kinnaman
    • « Kirk Douglas, l’indompté » documentaire de Hubert Attal
  • des films sélectionnés au Festival en 2019 et inédits à la télévision :
    • « The Walt Street Project » avec Jesse Eisenberg, Salma Hayek, Alexander Skarsgard, le mercredi 2 septembre à 20h35 sur OCS City
    • « Clemency », Grand Prix du Festival de Sundance, diffusé le mercredi 2 septembre à 22h25 sur OCS City
    • « Une Soirée avec Beverly Luff Linn », étrange comédie présentée à Sundance et diffusé le jeudi 3 septembre à 20h40 sur OCS City
    • « American Woman » présenté au Festival de Deauville, de Jake Scott avec Sienna Miller, Christina Hendricks et Aaron Paul, actuellement disponible en VOD et diffusé sur OCS City le dimanche 6 septembre à 20h40
    • « After the Wedding » de Bart Freundlich avec Michelle Williams et Julian Moore, diffusé sur OCS City le mercredi 9 septembre à 20h40
    • « le Cri du Faucon » en compétition en 2019 au Festival de Deauville et Prix du Public, diffusé le jeudi 10 septembre à 20h40
    • « Dernière Année » diffusé le mercredi 16 septembre à 20h40 sur OCS City
  • Dans le cadre du Prix du 46e Festival qui sera remis à Barbet Schroeder en sa présence le jeudi 10 septembre à 20h, OCS lui rendra hommage avec trois de ses principaux films disponibles à la demande : « More » (1969), « Maîtresse » avec Gérard Depardieu (1076) et « Tricheurs » avec Jacques Dutronc (1984).

Afin de profiter de ces diffusions et de découvrir OCS si vous n’êtes pas déjà abonné, une offre est proposée dans le cadre du Festival

https://www.ocs.fr/souscription/creation?code=DEAUVILLE2020