Connie, mathématicienne, arrive à Cambridge, pensant qu’on lui a confié un poste de professeur. Elle se rend compte que des confrères sont là, à qui on a fait la même promesse. Ils sont en fait réunis pour décrypter un code mystérieux et les voilà assignés à résidence. Parmi eux se trouve notamment Arnold, un Américain « sans filtre », Ranjit de l’université du Caire, Sé, bien connu de l’héroïne, Evelyn, une sommité, et Luke, qui semble être toujours dans sa bulle et arriver d’une autre époque.
Grande amatrice des romans de Jenny Colgan, notamment la série de La petite boulangerie, j’avoue avoir tardé à lire Toute résistance serait futile. En ayant tellement l’habitude de me plonger dans ses feel good books, j’appréhendais un peu le fait que l’auteure s’écarte de ses sujets de prédilection, et aussi que ce nouvel opus ne fasse pas partie d’une série. Enfin, je ne suis pas du tout adepte de fantastique.
Et pourtant, Jenny Colgan transforme l’essai haut la main. Elle s’est beaucoup documentée pour écrire ce roman, mais a su adapter les théories à un style léger. On retrouve son grand romantisme et ses personnages attachants, avec son style léger mais de qualité qui font qu’on ne lâche pas un livre de Jenny Colgan avant de l’avoir terminé/dévoré.
Délicatement, elle profite de ce nouveau thème pour porter un regard sur notre société, sans porter de jugement empirique, mais plutôt pour nous faire voir les choses sous un autre angle.
« Je crois que je veux que ces aliens viennent nous anéantir. Qu’ils nous sauvent de ce ramassis d’idiots que nous sommes visiblement. »
C’est intelligent, souvent drôle, toujours charmant. Encore une réussite !
384 pages – Milady – 7,90€
