Projection en avant-première du document CARY GRANT, DE L’AUTRE COTE DU MIROIR de Mark Kidel, en présence des producteurs Christian Popp et Katia Laraison
Il s’agit du onzième film du réalisateur, qui a été présenté en avant-première également au Festival de Cannes
Icône du cinéma classique américain, le réalisateur a souhaité savoir ce qu’il se cachait derrière. Il s’est servi de ses archives privées tournées par l’acteur en 8mm et 16mm, ainsi que de son autobiographique jamais publiée.
Le documentaire permet ainsi de découvrir son histoire et notamment son enfance tragique. Sa mère ne s’est jamais remise de la mort de son autre enfant et disparaîtra quelques années plus tard laissant Archie Leach (nom de bapteme de Cary Grant) sans nouvelles. Son père ne lui expliqua rien à l’ époque. Commençant à travaillee dans une troupe d’acrobates, il partira avec eux à NYC où il choisira de rester. Il retrouvera finalement sa mère.. dans un asile à côté de sa maison d’enfance, où son père l’avait faite interner. Il l’a fera alors sortir et restera en contact à distance avec elle. Pendant la guerre il demandera la nationalité américaine et adoptera son nom de scène. Les réalisateurs George Cukor et Hitchcock sont les deux qui ont eu la plus grande influence sur sa carrière, decelant son côté cockney et en faisant un atout, puis mettant en avant sa part sombre. Accablé d’une crise existentielle, il entreprendra sous les conseils de sa second épouse une thérapie au LSD qui d’après lui lui permet d’appréhender certaines périodes de sa vie plus sereinement. Néanmoins il reste éternellement dans la crainte que ses femmes, à l’ instar de sa mère, le quittent.