
Alexandre (Denis Podalydès), chômeur déclassé, a deux mois pour prouver à sa femme (Vanessa Paradis) partie en mission dans un sous-marin qu’il peut s’occuper de ses deux jeunes enfants, retrouver un travail et être autonome financièrement. Problème : The Box, la start-up très friendly qui veut l’embaucher à l’essai a pour dogme : « Pas d’enfant ! », et Séverine (Sandrine Kiberlain) sa future supérieure, est une « tueuse » au caractère autoritaire et impulsif. Pour obtenir ce poste, Alexandre va donc mentir… La rencontre avec Arcimboldo (Bruno Podalydès), qui multiplie les petits boulots sur applis, lui permettra-t-elle de relever tous ces défis ?
Bruno Poladylès signe ici une comédie à pleurer de rire sur l’uberisation de notre société, moquant les utilisations d’acronymes et de jargon franco-anglais dans les entreprises. Le film est particulièrement d’actualité et fera écho pour beaucoup à des situations vécus pendant les confinements notamment ces fameuses visio-conférences qui se sont multipliées, parfois dans des conditions rocambolesques pour certains, notamment ceux avec enfants à gérer en simultané.
Le film aborde aussi le thème des apparences : la femme d’affaires impitoyable qui cache un secret, la start up qui se prétend une entreprise cool et qui pourtant impose tout autant voire plus de règles à ses employés que les autres sociétés.
Seul petit bémol : la fin qui perd le rythme avec les deux dernières scènes inutiles. Cela n’empêche pas de se régaler de l’humour et de l’interprétation de tous les acteurs notamment parmi lesquelles celle du magicien Yann Frisch, totalement désopilant.
UGC Distribution – 1h32 –