Un détective Japonais (Takehiro Hira) est envoyé à Londres pour retrouvé son frère (Yosuke Kubozuka), principal suspect du meurtre du neveu d’un des chef yakuza de Tokyo.

Arrivé sur place, il se fera aidé d’un prostitué anglo-japonais (Will Sharpe) et d’une policière en proie à de nombreuses difficultés personnelles et professionnelles (Kelly Macdonald).

Cette réalisation britannico-japonaise de Joe Barton se déroule dans les deux pays. Ce polar intrigue par son esthétique, son originalité, qui prend le temps d’entrer dans la psyché des personnages. La mélancolie y est autant mise en avant que la violence qui emporte parfois ces êtres égarés entre devoir et sentiments. Les scènes d’action valent largement celles de grands films, et les quelques effets de style intégrés trouvent totalement leur place dans cette création.

Une réalisation aussi ambitieuse et fine ne serait pas possible sans de brillants acteurs. Après son rôle dans la série Boardwalk Empire » nous avions pu redécouvrir Kelly Macdonald dans le film « Puzzle » qui avait été présenté en compétition au Festival du Cinéma Américain de Deauville.

Cette série mérite vraiment d’être vue.

Tessa et Nephra Stein, résidants londoniens, se partagent la responsabilité de la Fondation de leur père assassiné sous leurs yeux alors qu’ils n’étaient encore que des enfants. Ils œuvrent par ce biais pour la paix au Proche Orient. Des secrets vont refaire surface, et ils devront batailler dans une situation compliquée qui échappe à toute analyse manichéiste.

Produite par la BBC, toujours gage de qualité en termes de séries, the Honourable Woman pourrait s’apparenter à Homeland bien que plus complexe que cette dernière dans son intrigue et ses analyses.
Sa brillante interprétation de multiples registres a valu à Maggie Gyllenhal le Golden Globe de la Meilleure Actrice en 2015. Elle joue aux côtés de Andrew Buchan (Broadchurch) et la non moins talentueuse Lubna Azabal.
Les trois premiers épisodes permettent le tissage de l’intrigue. Mon conseil: sachez faire preuve de patience, cela en vaut vraiment la peine.