Vivienne, chanteuse, apprend qu’elle est atteinte d’une maladie grave. La caméra la suit ensuite vingt-quatre heures dans New-York, au rythme de ses rencontres, au premier rang desquels ses proches auxquels elle ne parvient pas à parler, tant ils semblent être tous très pris par leur quotidien.

Dans l’ensemble, le jeune réalisateur signe un beau film tout en finesse bien que sur un thème difficile. Le résultat est d’autant plus bluffant que le tournage n’a duré que seize jours.

On se laisse porter, envoûter même, par le mouvement de la caméra et la très belle bande originale, dont une délicate chanson écrite par Rufus Wainwright et interprétée par SJP elle-même, qui porte entièrement le film.

Le réalisateur qui avait tourné des documentaires a eu l’idée de ce projet qui a été produit par Alison Benson et Lady Monika Bacardi. Ils ont développé le projet autour d’un simple déjeuner et immédiatement pensé à SJP qui, aux yeux du jeune réalisateur, incarne New-York. C’est l’occasion pour l’actrice d’incarner une femme qui paye lourdement le prix de ses choix, faire passer sa carrière avant sa vie privée. Et ce personnage est à l’opposé de sa vie, elle qui est toujours marié au même homme qui est aussi le père de ses enfants.

Le film ne sera pas diffusé dans les salles mais est disponible en DVD depuis le 22 août.